Autrefois abris de misère, les chaumières font aujourd’hui partie intégrante du paysage de notre territoire. Parcourez la Route des Chaumières et découvrez ces charmantes habitations, d’un autre temps.

Au détour des Boucles de la Seine… La Route des Chaumières 

La Poze

Un itinéraire de charme au cœur du Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine. Une cinquantaine de kilomètres qui traversent le Marais Vernier. Un parcours jalonné de belles chaumières normandes. Voilà ce qui vous attend si vous décidez d’emprunter la Route des Chaumières, et on ne peut que vous le conseiller. Longtemps “abris de misère” devenus peu à peu habitat rural, les chaumières témoignent d’une tradition normande séculaire.

La construction des maisons, dans la campagne normande, permettait aux paysans d’utiliser tous les matériaux communs de leur habitat : de l’eau mélangée à de la terre argileuse, des pierres, du bois en abondance et des céréales cultivées, comme le blé ou le seigle. Pour être étanche, le toit de chaume doit avoir une forte pente. Dans la construction traditionnelle, le toit de chaume est surmonté d’un lit de terre argileuse dans lequel sont plantés des iris.

Pourquoi construit-on en pans de bois en Normandie et particulièrement dans notre secteur du Pays d’Auge ?

La réponse est relativement simple… Parce que l’on disposait des matériaux nécessaires à proximité : le bois, la paille, l’argile… Et également parce que ça ne coûtait pas très cher.

Une des plus belles chaumières du territoire

La Maison Médiévale de Saint-Sulpice de Grimbouville

Loïc Pilon

Ancienne porterie du Moyen-Âge datant de la Guerre de Cent Ans

Loïc Pilon
Maison Médiévale-L.Pilon

Construite par des charpentiers anglais au début du 15e dans une commune voisine, elle a été déplacée, car menacée de démolition au vu de sa vétusté. Elle accueille désormais la mairie de Saint-Sulpice de Grimbouville, qui en 1998, pour la sauver, décida de la déplacer sur sa commune.

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